Heureux ceux qui pleurent

Salut à toi!

C’est cette semaine que débute le temps du carême. Avec le mercredi des cendres s’ouvre devant nous un temps privilégié pour rencontrer Dieu, pour renouer avec Lui ou pour approfondir la relation que nous vivons déjà avec Lui. Les actes de simplicité et de dépouillement, proposés par ce temps liturgique, nous aideront à nous tourner vers l’essentiel. Saint François d’Assise disait qu’il est plus facile d’atteindre le ciel en partant d’une chaumière que d’un palais. Les faux paradis sont nombreux : matériels, idéologiques, physiques, etc. Ils nous font miroiter des extases en tout genre. L’éclat de tous ces mirages, lorsque nous nous y attardons trop longtemps, nous aveuglent et nous masquent le vrai soleil. Parfois, pour un temps, nous nous laissons séduire et nous nous établissons sur le terrain de ces faux paradis. Mais lorsqu’un événement vient nous déstabiliser et que cet univers, que nous avons bâti sur le sable, s’écroule, nous sommes alors submergés par les ténèbres et brisés par nos désillusions. Mais c’est précisément là que Dieu vient à notre rencontre. C’est souvent par nos larmes que notre regard est nettoyé des mensonges qui nous aveuglent et que nous pouvons enfin prendre conscience de ce que notre cœur désire véritablement : Dieu! C’est alors que nos pleurs se transforment en joie et que nous pouvons nous relever et commencer une vie nouvelle, ressuscités avec Jésus et vraiment vivants avec Lui pour l’éternité.

Paix et bien +

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